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Douleurs chroniques


douleurs chroniques

L'hypnose est souvent une technique que les patients pensent utiliser en dernier recours et regrettent souvent de ne pas avoir fait appel à cela plus vite !

Voici un extrait médical sur les douleurs chroniques :

 

Une douleur qui perdure

Mais les neurobiologistes progressent : ils découvrent dans les neurones des modifications liées à la douleur chronique. En particulier, ils ont mis en évidence une excitabilité anormale de certains neurones à tous les niveaux du réseau de la douleur. Par exemple, dans la moelle épinière, certaines cellules amplifient les signaux douloureux de façon aberrante après avoir subi une forme « d'apprentissage » moléculaire semblable à celui qui se produit lors de la formation de souvenirs dans la mémoire à long terme.

La douleur chronique est plus influencée par les émotions que la douleur aiguë – qui survient brusquement, mais ne dure pas longtemps. Chez les personnes atteintes de douleur chronique, des modifications de l'activité des régions cérébrales qui contrôlent les sentiments et la pensée expliqueraient en partie certains des effets émotionnels et cognitifs indésirables – de la dépression aux troubles de l'attention – qui apparaissent parfois après plusieurs années de souffrance ininterrompue. Les neurobiologistes ont même découvert que la douleur chronique prendrait parfois la forme d'une maladie neurologique, perturbant certaines régions du système nerveux impliquées dans l'attention, la mémoire et la prise de décision. Ces nouvelles voies de recherche pourraient aboutir à de nouveaux traitements de la douleur chronique.

Nous ressentons la douleur grâce à des neurones sensoriels spécialisés nommés nocicepteurs. Ces cellules sont réparties dans presque tout le corps, leurs prolongements étant rassemblés avec ceux d'autres neurones sensoriels dans de gros faisceaux de fibres nerveuses : les nerfs périphériques. Les nocicepteurs sont sensibles à la pression, à la chaleur ou au froid. Quand ils sont activés par ces stimulus, ils émettent des signaux vers les neurones de la moelle épinière, qui, à leur tour, relaient l'information indiquant une lésion tissulaire – réelle ou non – aux centres cérébraux responsables de la perception de la douleur (voir l'encadré page 11).

L'activation des circuits de la douleur est essentielle pour déclencher les réactions réflexes de protection : ce sont eux qui font que l'on retire immédiatement la main d'une plaque brûlante ou que l'on chasse une guêpe qui se pose sur le bras. Le système nerveux permet de détecter les circonstances où l'on pourrait être blessé : c'est une fonction de protection essentielle à la survie.

Mais cette douleur qui protège et ne dure pas (elle est aiguë) est bien différente de celle qui force certaines personnes à consulter un médecin. Au lieu de s'activer uniquement en présence de stimulus potentiellement dangereux, le circuit de la douleur réagit de façon inappropriée à un mouvement, à un contact léger ou à diverses actions normalement sans conséquences. Certains patients ont mal lorsqu'ils...


18/02/2014
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douleurs chroniques

L'hypnose est souvent une technique que les patients pensent utiliser en dernier recours et regrettent souvent de ne pas avoir fait appel à cela plus vite !

Voici un extrait médical http://www.cerveauetpsycho.fr)sur les douleurs chroniques :

 

Quand la douleur devient chronique

Les scientifiques découvrent les fondements biologiques des douleurs aiguës et chroniques. Ces dernières perdurent et concernent près de 20 pour cent des adultes.

Une douleur qui perdure

Mais les neurobiologistes progressent : ils découvrent dans les neurones des modifications liées à la douleur chronique. En particulier, ils ont mis en évidence une excitabilité anormale de certains neurones à tous les niveaux du réseau de la douleur. Par exemple, dans la moelle épinière, certaines cellules amplifient les signaux douloureux de façon aberrante après avoir subi une forme « d'apprentissage » moléculaire semblable à celui qui se produit lors de la formation de souvenirs dans la mémoire à long terme.

La douleur chronique est plus influencée par les émotions que la douleur aiguë – qui survient brusquement, mais ne dure pas longtemps. Chez les personnes atteintes de douleur chronique, des modifications de l'activité des régions cérébrales qui contrôlent les sentiments et la pensée expliqueraient en partie certains des effets émotionnels et cognitifs indésirables – de la dépression aux troubles de l'attention – qui apparaissent parfois après plusieurs années de souffrance ininterrompue. Les neurobiologistes ont même découvert que la douleur chronique prendrait parfois la forme d'une maladie neurologique, perturbant certaines régions du système nerveux impliquées dans l'attention, la mémoire et la prise de décision. Ces nouvelles voies de recherche pourraient aboutir à de nouveaux traitements de la douleur chronique.

Nous ressentons la douleur grâce à des neurones sensoriels spécialisés nommés nocicepteurs. Ces cellules sont réparties dans presque tout le corps, leurs prolongements étant rassemblés avec ceux d'autres neurones sensoriels dans de gros faisceaux de fibres nerveuses : les nerfs périphériques. Les nocicepteurs sont sensibles à la pression, à la chaleur ou au froid. Quand ils sont activés par ces stimulus, ils émettent des signaux vers les neurones de la moelle épinière, qui, à leur tour, relaient l'information indiquant une lésion tissulaire – réelle ou non – aux centres cérébraux responsables de la perception de la douleur (voir l'encadré page 11).

L'activation des circuits de la douleur est essentielle pour déclencher les réactions réflexes de protection : ce sont eux qui font que l'on retire immédiatement la main d'une plaque brûlante ou que l'on chasse une guêpe qui se pose sur le bras. Le système nerveux permet de détecter les circonstances où l'on pourrait être blessé : c'est une fonction de protection essentielle à la survie.

Mais cette douleur qui protège et ne dure pas (elle est aiguë) est bien différente de celle qui force certaines personnes à consulter un médecin. Au lieu de s'activer uniquement en présence de stimulus potentiellement dangereux, le circuit de la douleur réagit de façon inappropriée à un mouvement, à un contact léger ou à diverses actions normalement sans conséquences. Certains patients ont mal lorsqu'ils...


18/02/2014
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